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Éclairages sur les Crypto-monnaies
Ne vous inquiétez pas, ce ne sera pas une succession de termes incompréhensibles des lignes durant. Néanmoins, lorsque l'on parle de crypto-monnaie il est bon de s'appuyer tout de même sur quelques définitions, pour y voir clair dès le départ. Alors commençons simplement avec Wikipédia, qu'est-ce qu'une crypto-monnaie ?
« Une crypto-monnaie, dite aussi cryptodevise ou monnaie cryptographique, est une monnaie électronique utilisable sur un réseau informatique de pair à pair et décentralisé, fondée sur les principes de la cryptographie, que l'on peut émettre soi-même et qui permet de régler des transactions (...). Aujourd'hui, toutes les crypto-monnaies sont des monnaies alternatives, car elles n'ont de cours légal dans aucun pays. Les crypto-monnaies utilisent un système de validation par preuve de travail pour les protéger des contrefaçons électroniques. De nombreuses crypto-monnaies ont été développées mais la plupart sont similaires et dérivent de la première implémentation complète : le Bitcoin. »
Il est d'ores et déjà intéressant de noter que les crypto-monnaies sont très libres et internationales de fait, car liées à aucun pays particulièrement.
Allons voir ce qu'est Bitcoin, toujours sur Wikipédia pour simplifier, même si Bitcoin a un site dédié et déjà traduit en français. https://bitcoin.org/fr/
« Bitcoin (de l'anglais bit : unité d'information binaire et coin « pièce de monnaie »), est une monnaie cryptographique et un système de paiement pair-à-pair inventé par Satoshi Nakamoto, qui annonce l'invention en 2008 et publie le logiciel open-source en 2009.
Son unité de compte est le bitcoin, limitée à 21 millions d'unités et divisible jusqu'à la huitième décimale. Toutes les transactions sont vérifiées par les nœuds du réseau et enregistrées dans un registre public réputé infalsifiable appelé blockchain. Le système fonctionne sans autorité centrale, ni administrateur unique, mais de manière décentralisée grâce au consensus de l'ensemble des nœuds du réseau. Bitcoin est la plus importante monnaie cryptographique décentralisée avec une capitalisation supérieure à 102 milliards de dollars fin octobre 2017. »
Le système fonctionne donc de lui-même et s'autogère grâce à toutes les connections qu'il opère, un peu comme un cerveau humain finalement. Bitcoin n'est rattaché à aucun pays en particulier.
Un troisième et dernier terme qui revient fréquemment est le mot "Blockchain". Qu'est-ce cela signifie ? Il s'agit d'une chaîne de blocs, les blocs sont des nœuds d'information et sont connectés les uns aux autres, de cette manière, toutes les données du système sont partagées entre tous les blocs. Ce système est censé empêcher la corruption et les fraudes, puisque tout est partagé partout et donc à priori vérifiable.
Suite à ces premières lignes, nous nous rendons bien compte que les crypto-monnaies ne sont pas à la portée du premier venu, il faut se donner le temps de comprendre de quoi il s'agit. Tout d'abord, c'est très dématérialisé et absolument digital. Ensuite, c'est nouveau donc cela peut intimider ou faire douter, pourtant certaines grandes marques françaises se sont déjà jetées à l'eau dans ce Blockchain. Wikipédia toujours, nous révèle quelles sont les « Initiatives publiques et privées en France et en Europe
En décembre 2015, la Caisse des Dépôts a lancé une initiative avec de grands acteurs financiers, institutionnels et startups du secteur (dont Allianz, BNP Paribas, BPCE, Crédit Agricole, AXA, CNP Assurances, Croissance Plus, Blockchain Solutions, Paymium et Ledger)36 pour tester des cas d'usage.
Le gouvernement a lancé des consultations sur un cadre dérogatoire permettant d'expérimenter la blockchain sur les bons de caisse puis le Ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique a annoncé le 29 mars 2016 une adaptation de la réglementation de la blockchain au marché des bons de caisse. Malgré « l’engouement planétaire » tel que le décrit le magazine L'Expansion, en 2016, la France semble timide face au principe de la chaîne de blocs.
En juin 2016 plusieurs députés français ont proposé deux amendements qui font référence à la blockchain auprès du Parlement français, dans le cadre de la loi Sapin sur la transparence financière et la lutte contre la corruption39, mais ceux-ci ont été rejetés. Le gouvernement lui-même a déposé un amendement relatif aux titres non-cotés qui a été, lui, accepté.
Le parlement européen a validé en mai 2016 la création d'un groupe de travail chargé de surveiller la blockchain et les crypto-monnaies. Ce groupe sera piloté par la Commission européenne, il a pour objectif de surveiller ces technologies et recommander des mesures législatives.
Le 28 juin 2017 la Landesbank Baden-Württemberg (LBBW) et le constructeur automobile Daimler AG annoncent avoir utilisé pour la première fois la technologie blockchain pour exécuter une transaction financière. Daimler a lancé un Schuldschein de 100 millions d'euros sur la durée d'une année dans lequel 4 banques d'épargnes (dont la LBBW) ont agi à titre de prêteurs. L'ensemble de la transaction a été réalisé via la technologie blockchain en coopération avec les filiales informatiques respectives des 2 protagonistes. »
Comme on peut le voir certains acteurs privés se sont franchement lancé.
Est-il justifié d'être frileux avec les crypto-monnaies ?
La réponse est oui et non. Oui, car Bitcoin, par exemple, est créé sur des bases frauduleuses. En effet, il est issu de Silk Road, qui était un marché noir du Darknet et garantissait l'anonymat des acheteurs de stupéfiants notamment. Depuis, les autorités américaines sont intervenues et affirment que la crypto-monnaie ne favorise pas plus la criminalité que les réseaux traditionnels d'échange d'argent.
Les crypto-monnaies ont effectivement la réputation d'être de plus en plus sécurisées et sûres. Une fois encore, il semble que l'illégal appartienne à l'individu et non à la monnaie, cryptographique ou non, qui n'est qu'un simple support de transaction.
Il a été récemment dit que la Chine a refusé Bitcoin et Blockchain mais c'est probablement parce que le pays a su créer sa propre monnaie digitale, baptisée ACCHAIN https://www.acchain.org/en/ico_detail.html et qui est déjà active.
La Russie aussi a créé un crypto-rouble et se serait alliée avec la Chine, le Kazakhstan et l'Estonie selon les révélations de l'expert Quinn Michaels dans une récente interview. https://youtu.be/YSn7Iomisyc
Devons-nous nous lever pour empêcher cette monnaie digitale de se répandre sur la planète ? Comment savoir? Si ce sont nos actions qui décrivent qui nous sommes, en quoi est-ce qu'une monnaie pourrait changer les choses ? Elle pourrait bien être un révélateur encore plus évident si besoin en est, des malversations de notre époque.
Enfin, pour conclure cet article de découverte des crypto-monnaies qui arrivent sur nos écrans et dans les médias, nous pouvons continuer un peu avec l'expert en cybernétique, réseau informatique, système, programmation et monnaies cryptographiques, le très simple et humble Quinn Michael.
Interviewé en début de mois à Las Vegas, il nous parle de beaucoup d'enchaînements de faits qui ont mené à la mise en place des crypto-monnaies d'une manière rapide cette année, en 2017. De plus il fait un lien peu commun entre les crypto-monnaies et l'Intelligence Artificielle. En effet, ce mois-ci, toujours en novembre 2017, l'Arabie Saoudite, déjà en haut des titres d'actualité suite à sa purge légendaire de plusieurs centaines de princes et riches héritiers, est encore dans les gros titres, dans le domaine informatique et robotique cette fois. L'Arabie Saoudite a accordé la nationalité saoudienne à la première femme androïde du domaine public sur Terre actuellement. Cette androïde s'appelle Sophia et a reçu, chose qui ne s'était jamais produite, un passeport saoudien. Chacun peut tirer ses propres conclusions de cette démarche, mais Quinn Michaels quant à lui, pense que cela a deux objectifs. Premièrement démocratiser la présence des androïdes parmi nous sur Terre, et deuxièmement leur donner accès à un travail rémunéré. En effet, une nationalité donne un statut de citoyen, sans lequel aucune rémunération n'est possible.
Avouez que c'est un peu fort, mais après tout cela ferait du sens. Est-ce que les androïdes vont devenir nos serviteurs ? Avons-nous besoin de serviteurs ? Nous pouvons également penser au sympathique R2D2 de Star Wars ou à son compère bavard et savant Cispeo, cela nous fera sourire.
Néanmoins, tout cela montre de profonds changements en cours, car nous allons vous donner le "meilleur" pour la fin. En effet, les créateurs de l'Androïde Sophia ont également créé une monnaie digitale, qui s'appelle Singularity, et cette monnaie est basée sur l'intelligence artificielle. Le site de Singularity annonce que « l'économie de l'intelligence artificielle est arrivée » ! Que pouvons-nous penser de cela ? Avons-nous des bases de références ?
Il est plutôt probable que ce soit le temps et l'expérience qui nous diront si ce sont de belles inventions ou pas. Quinn Michaels pense que l'intelligence artificielle peut être une très bonne chose pour les humains, à partir du moment où ils en restent les maîtres en toutes circonstances.
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