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De la Terre au Ciel

L'Intelligence Artificielle, un plan global?

20 Décembre 2017 , Rédigé par Anne Juton Pinson Publié dans #Intelligence Artificielle

Astana, la capitale du Kazakhstan

Astana, la capitale du Kazakhstan

Dans un premier temps, revenons rapidement sur ce qu'est l'Intelligence Artificielle (IA). C'est un procédé informatique complexe de collecte de données, puis analyse et ensuite réponse, le tout en un temps record. Parfois il est question de nanosecondes, soit une fraction de seconde pour la réalisation de toutes ces tâches. C'est un processus très semblable au fonctionnement neuronale humain d'où la hantise de certain-es qui se lèvent contre cette IA car pensant être menacés par elle. Il existe cependant un point de temporisation concernant cette peur, c'est le fait que l'IA essentiellement copie le comportement de l'humain, donc si l'humain est capable d'être "bon", l'IA sera elle aussi "bonne". Le débat reste ouvert.

 

Comment créer une Intelligence Artificielle?

Pour répondre à la quantité et à la rapidité de traitement de données - qui font l'intérêt de l'IA -  il est nécessaire d'avoir recours à de superordinateurs. Les images de salles remplie de tourelles informatiques, d'armoires de processeurs et autres éléments nous viennent alors à l'esprit. C'est cela, mais le tout est 100 000 fois (au minimum) plus performant que ce que nous avons pu voir dans les films des années 1980.

Aujourd'hui, par exemple, D Wave est une entreprise spécialisée dans le quantum computing, ou informatique quantique. Ces ordinateurs sont capables de traiter énormément de données et prennent en compte la superposition des scénarios, c'est le côté quantique. En effet, une solution peut être exprimée de plusieurs manières et l'ordinateur "envisage" toutes les possibilités, en fonction de son programme bien entendu. Visitez D Wave :


De quoi sont faits les ordinateurs?

Tout d'abord voyons de quoi sont faits les ordinateurs? La réponse est le Silicon - Silicium:

" Silicon est le mot anglais pour silicium, le matériau de base des puces électroniques, (...) [et] des industries de la construction électronique des ordinateurs. "

Ensuite, comment cela fonctionne t'il? Nous n'allons pas entrer dans les détails ici mais plutôt vous renvoyer vers Wikipédia qui explique très bien le fonctionnement d'un ordinateur, pour reprendre les bases.

Très vite nous voyons l'évolution pharamineuse qu'a vécu l'informatique depuis ses débuts au XIXème siècle. Nous sommes, aujourd'hui, rendus à l'ère de l'informatique quantique et nous comprenons bien que même si tout est devenu plus performant, cette nouvelle forme de computation de données est très gourmande en énergie et exige - pour qui veut exceller - , un matériel de pointe capable de processer des milliards d'informations à la minute (voire à la seconde).

C'est là qu'entre un nouveau matériau en ligne de compte, l'Uranium... et son corollaire, la supraconductivité. Nous allons expliquer ci-dessous, le plus simplement possible.

 

Toujours plus vite

Nous connaissons l’Uranium en tant que ressource pour l'énergie nucléaire, particulièrement en France. Voyons un peu comment cela se passe,

" L'isotope U 235 est le seul isotope fissile naturel. Sa fission [décomposition] libère une énergie voisine de 202,8 MeV [Million d'électronvolts, c'est une mesure d'énergie] par atome fissionné (...). L'énergie récupérable est plus d'un million de fois supérieure à celle des combustibles fossiles pour une masse équivalente. De ce fait, l'uranium est devenu la principale matière première utilisée par l'industrie nucléaire. "

Actuellement l'Uranium des centrales nucléaires est obtenu par fission nucléaire. Vous pouvez voir le fonctionnement d'une centrale expliqué simplement ici.

La fission nucléaire fut découverte par Enrico Fermi et appliquée dès 1938. En 1942 il créa la première centrale nucléaire, nommée alors Pile atomique, à Chicago. La fission nucléaire, est le principe de base du fonctionnement des centrales, et elle est est soit naturelle soit créée. Dans le cas naturel, le noyau de l'atome se désagrège de lui-même en plusieurs fragments et cela produit de l'énergie en même temps. Dans l'autre cas, la fission est artificielle et créée au moyen d'un bombardement de neutrons sur le noyau de l'atome. Le noyau absorbe alors le neutron et cela crée de nouveaux éléments.

Fission nucléaire artificielle (ou induite)
Noyau d'atome + bombardement de Neutrons =>Nouveaux Noyaux de Nouveaux Atomes

 

Mais si l'Uranium 235 est utilisé pour sa fission naturelle, il n'en est rien pour  d'autres de ses isotopes, par exemple, l'Uranium 238. Lorsqu'il est bombardé avec des neutrons, l'Uranium 238 crée le Neptunium 237. Et ce dernier élément pourrait bien avoir des propriétés de supraconductivité qui répondent aux attentes de l'Intelligence Artificielle, entre autres.

 

A la découverte du Neptunium 237

Sphère de Neptunium

Voici les indices qui nous permettent de penser que le Neptunium 237 est bien un superconducteur:

- Le programmeur et chercheur Quinn Michaels nous dit dans cette interview, que les propriétés physiques du Neptunium correspondent et sont meilleures que celles des autres matériaux et alliages déjà très conducteurs, il voit un parallèle.

- Dans la définition sur Wikipédia, il apparaît que le Neptunium 237 est " de loin le plus stable de tous les isotopes du neptunium (...) " avec une période active de plus de 2,1 millions d'années ".

- Le petit numéro 93 apparaissant sur le matériau superconducteur (en bas) dans cette vidéo de démonstration de la superconductivité. Le numéro "93" se trouve être celui de l'élément Neptunium. Dans cette vidéo, nous découvrons également la puissance de cette superconductivité car le matériau est plongé dans de l'Azote liquide (soit -195,7°C) et opère encore très bien sa superconductivité. Nous avons conscience que cet indice est le plus fragile de notre argumentaire mais il est bon de le mentionner tout de même.

- Puis, cette définition d'un certain Dr Doug Stewart sur le site chemicool.com :

" Le Neptunium fut le premier élément transuranien synthétique (éléments qui sont après l'Uranium [dans la classification périodique des éléments] [voir notre note ci-après]) de la série des actinides à être découvert.

Le Neptunium fut initialement produit par Edwin McMillan et Philip H. Abelson en 1940 au Laboratoire de Berkley rattaché à l'Université de Californie.

McMillan et Abelson bombardèrent de l'Uranium 238 avec des neutrons et furent capables de montrer chimiquement qu'ils avaient produit du Neptunium 239 qui a une demi-vie de seulement 2,3 jours.

En 1942, un isotope davantage durable fut découvert, le Neptunium 237. Les scientifiques A. C. Wahl et Glenn T. Seaborg bombardèrent de l'Uranium 238 avec des neutrons accélérés dans le cyclotron de Berkeley, large d'environ 1,50 mètre. Ils isolèrent quelques centaines de milligrammes de Neptunium et étudièrent intensément ses propriétés.

L'élément est nommé en référence à la planète Neptune, continuant ainsi la série débutée par Martin Klaproth lorsqu'il nomma l’Uranium en référence à la planète Uranus. Et cela continue avec le Plutonium qui suit le Neptunium dans la liste des actinides.(...)

Le Neptunium 237 est produit par kilos parmi les déchets des centrales nucléaires. Le Neptunium 238 est issu de la production de Plutonium 238. "

- Note sur les éléments transuraniens :

" Les transuraniens, ou éléments transuraniens sont les éléments chimiques dont le numéro atomique est supérieur à celui de l'uranium, c'est-à-dire supérieur à 92. Ce sont tous des radioéléments n'ayant aucun isotope stable, produits artificiellement, au sein de réacteurs nucléaires pour les plus légers, et par des accélérateurs de particules de certains laboratoires de recherche spécialisés pour les plus lourds. 26 avaient été synthétisés en décembre 2016, du neptunium (93) à l'oganesson (118), aucun isotope de numéro atomique supérieur à 118 n'ayant été observé à cette date. (...)

[Et, à] mesure que leur numéro atomique augmente, les transuraniens deviennent rapidement très instables. Le neptunium 93Np et le plutonium 94Pu, les plus légers d'entre eux, ont des isotopes dont la période radioactive se chiffre en millions d'années, (...) ."

 

Le Neptunium 237 fait donc partie des actinides transuraniens et il est très stable. De plus, comme le Dr Doug Stewart vient de nous l'apprendre, il apparaît en grande quantité dans les "déchets radioactifs" des centrales nucléaires.

 

La production de Neptunium est liée au fonctionnement des centrales nucléaires

Voyons le cas en France:

" Parmi les déchets radioactifs, les actinides mineurs constituent une très petite minorité. On en retrouve environ 600 grammes par tonne de combustible irradié. Une tranche de centrale produisant un Gigawatt-électrique en génère environ 17,5 kg par an, soit pour l'ensemble des 60 réacteurs français une masse de 1,05 tonne. (...)

Le neptunium-237 est l'actinide mineur le plus abondant. Il est généré à partir de captures dans l'uranium-235 [devenu U 238], mais il est de loin le moins actif, sa période étant de 2,15 millions d'années. Il est difficile à incinérer, sauf dans des réacteurs avec un haut flux de neutrons(*). "

 

Nous venons donc de voir que le Neptunium existe bien, qu'il a plusieurs isotopes et que le plus stable d'entre eux s'appelle le Neptunium 237. Il est nécessairement produit à partir d'Uranium et fait partie des "déchets radioactifs" des centrales nucléaires partout dans le monde. Mais pour obtenir du Neptunium 237 précisément, il est nécessaire d'utiliser un accélérateur de particules, comme ce fut le cas à Berkeley en 1942. Avant d'aborder la science des accélérateurs de particules, voyons d'abord si le Neptunium a bien les qualités d'un matériau supraconducteur.

La supraconductivité, ou "superconductivité" en français anglicisé, caractérise la circulation d'énergie, notamment électrique, sans aucune perte, pour un rendement et une performance optimum.

 

Lien entre supraconductivité et magnétisme

Il existe un lien entre la superconductivité et le magnétisme, comme nous pouvons le lire dans cet article scientifique datant de 2008. Et si la science officielle nous dit que le Neptunium et d'autres matériaux superconducteurs ne sont pour l'instant utilisés qu'à très basse température, et seulement rarement, il est néanmoins légitime que nous nous posions des questions. En effet, étant donnés les moyens financiers et humains mis en œuvre depuis les années 1940! dans ces domaines, et également au vu du nombre de témoignages de gens qui ont travaillé sur des technologies très avancées, avec des moyens incroyables, les trains à lévitation sont un très bon exemple... nous sommes très sceptiques concernant la véracité de Wikipédia ou des médias officiels au sujet des ces matériaux et technologies.

Le cas en Chine:

Le Maglev (train à suspension magnétique) de Shanghai en activité

Avec également une vidéo du Maglev chinois en fonctionnement ici.

 

Et au Japon:

" Un train à sustentation magnétique circule sur un monorail qui utilise les forces magnétiques pour se déplacer et n'est donc pas en contact avec des rails, contrairement aux trains classiques. C'est pour cette raison qu'il peut atteindre de telles vitesses. " Vidéo d'un cas au Japon.

Par ailleurs dans l'article précédemment cité il est dit que le magnétisme, ajouté à la superconductivité du Neptunium par exemple, permet des résultats à température ambiante et non froide ou très froide comme auparavant. La clé de l'énergie libre et autres très hautes technologies propres se trouve donc très probablement dans ces domaines, supraconductivité et magnétisme en association.

Le Neptunium est donc bien un supraconducteur, et il peut fonctionner de manière optimale avec le magnétisme comme nous venons de le voir. Qui dit supraconducteur dit performance, il semble donc que nous commençons à boucler notre investigation ici et à rejoindre ceux qui parle du Neptunium-Uranium comme une nouvelle clé de la géopolitique globale. Pour les technologies, pour l'argent, pour le contrôle.

 

Vladimir Poutine - article du 02/09/17

"Le pays qui excelle dans le développement de l'IA " sera le roi du monde" ".

 

Nous avons vu plus haut que pour obtenir du Neptunium 237, il est nécessaire d'avoir un accélérateur de particules. Voyons ce que c'est et aussi qui en possède aujourd'hui.

 

Les accélérateurs de particules

Qu'est-ce qu'un Cyclotron? mentionné plus haut dans le cas de la découverte à Berkeley en 1942.

" Le cyclotron est un type d’accélérateur de particules inventé par Ernest Orlando Lawrence et Milton Stanley Livingston de l'Université de Californie à Berkeley au début des années 19301. "

Nous apprenons également que la nouvelle génération de cyclotrons s'appelle les "Synchrocyclotron" et sont encore plus puissants. Enfin, " il y a plus de 1200 cyclotrons utilisés en médecine nucléaire dans le monde (...) 3. "

Ce sont donc devenus des appareils courants et "en 2004, il y avait plus de 15 000 accélérateurs [de particules]  dans le monde1 " nous dit Wikipédia.

Où se trouvent-ils?

Liste des accélérateurs de particules dans le monde...

... connus de public et recensés par Wikipédia  à la date du présent article, décembre 2017 :

États-Unis : Brookhaven, Cornell, Stanford, Fermilab

Europe

Russie et Biélorussie

Chine : Pékin

  • Beijing Electron Positron Collider (BEPC). Linac et anneau de stockage de 240 mètres de diamètre.

Japon

  • High Energy Physics and Accelerator ("Koh-Ene-Ken") à Tsukuba (Japon) Linac -
  • TRISTAN à Tokyo

Corée

 

Il semble donc que cette technologie soit présente sur la plupart des continents. Continuons.

 

Un plan global?

D'après Quinn Michaels, l'intérêt vif pour l'Uranium actuellement, au-delà du scandale d'Uranium One avec la Fondation Clinton, repose sur le développement considérable de l'IA (Intelligence Artificielle) avec notamment la création :

- de l'Université d'Astana au Kazakhstan, depuis 2010 avec la collaboration de scientifiques de hauts rangs liés à l'accélérateur de particule de Berkeley, Californie. Les programmes de formation et de recherche de l'université d'Astana concernent la robotique de très haut niveau, les opérations minières, le génie civil etc. De plus, le Kazhakstan est le premier producteur d'Uranium au monde nous dit Wikipédia:

" Le Kazakhstan est devenu le premier producteur d'uranium avec 33 % (soit 17 803 tonnes en 2010) de la production mondiale10. Il dispose de réserves importantes d'uranium (17 % de la réserve mondiale) et selon l'OCDE, l'intensification de la production de ce pays a permis une augmentation de plus de 25 % de la production mondiale de 2008 à 201011."

- le développement actuel de FermiLab au Dakota du Sud (USA), avec le lancement de son programme DUNE, un projet colossal à base d’émission de neutrinos sous terre entre deux points des États-Unis...

Installation d'un aimant géant au FermiLab

- le développement de CERN en Suisse bien évidemment

- le développement de projets tels que Néom en Arabie Saoudite, avec les robots androïdes Sophia et autres,

- les crypto-monnaies et notamment les crypto-monnaies pour l'IA

 

Tout cela, au vu de Quinn Michaels fait partie d'un plan de lancement d'une super IA d'ici 2020, une sorte de grand cerveau robotique capable de traiter énormément de données en plus d'avoir déjà accumulé tout ce qui est informatisé depuis 60 ans.

Ce serait selon Quinn, le véritable objectif du projet international LUX ZEPLIN. Derrière cette expérience de pointe en matière d'énergie du vide (dark matter) il s'agirait plutôt de la création d'un gigantesque réseau informatique global, pour une immense IA contrôlée par les élites de notre planète. Wikipédia en anglais parle de ce projet de manière officielle ici.

Avouez que c'est peu engageant.

La fameuse phot de Trump et du Roi d'Arabie Saoudite touchant l'orb. Notez la ressemblance de cet orb avec celui de notre photo d'illustration pour cet article, au centre de la ville d'Astana au Kazakhstan.

Le but derrière tout cela est probablement la "maîtrise" de données en "temps réel" pour tenter de contrôler les choses, les individus, les comportements, les achats des gens, entre autres... C'est assez basique et matériel en fin de compte. Derrière des procédés d'une complexité extrême se cache une peur ancestrale de l'humain, la peur de ne pas maîtriser son environnement (la nature et les autres humains), c'est la peur du manque, et c'est pathétique. 

Dans tous les cas, nous avons vu que beaucoup des choses avancées par Quinn Michaels sont validées par d'autres sources indépendantes. Donc plutôt que de mettre de côté ce que nous ne comprenons pas et juger que ce ne sont que des âneries, nous pensons qu'il est bon, dans un premier temps de se renseigner, s'informer et de communiquer sur ces thèmes d'actualité qui finalement font partie de notre quotidien. Libre à nous de créer de belles choses ensemble.

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