Nous n'allons pas entrer ici dans les problèmes du Moyen-Orient, encore qu'il y ait beaucoup à dire, mais plutôt remonter ce filon de "soldats génétiquement modifiés".
Modifiés par qui? Comment? et pour quoi faire?
Répondre à la dernière question est plutôt simple, nombreux sont celles et ceux qui comprennent les intérêts de soldats plus endurants, résistants mieux à la fatigue, à la douleur, plus vifs, enfin bref des super-soldats en somme.
Mais alors qui fait cela? Ou bien est-ce que tous les gouvernements militaires et autres agences le font? et si oui depuis quand?
Et encore une question à se poser, qui sont ces soldats? A partir de là, nous pouvons mêmes nous demander si ce ne sont pas des clones (rires!) tant qu'à faire.
La réponse va vous surprendre, ou pas
Nous n'allons pas tourner autour du pot, et citons d'ores et déjà un communiqué du Ministre de la Défense iranienne, en juin 2016 qui déclare que l'ancien Président Obama (aussi appelé Barrack Hussein Obama) serait un humain génétiquement créé et probablement un clone.
Un haut responsable iranien avertit qu'Obama pourrait être un clone.
Vous pouvez rire ou partir de ce blog, nous nous restons et continuons. A la fin de l'article, il est dit que cette annonce a créé "une onde de choc dans le monde arabe" d'autant plus que "des photos montrant un laboratoire de création massive de clones ont également été données à la presse iranienne".
Cela semble difficile à croire et pourtant, si c'était vrai? Quelles preuves avons-nous que cette information, laissons Obama de côté, mais concernant le clonage en masse de soldats, soit fausse. Personnellement je n'en ai aucune, alors je continue.
Depuis quand cet engouement pour la génétique?
Il y a vingt-cinq ans, naissait le Human Genome Project dont l'objectif atteint a été de recenser et localiser tous les gènes du corps humain. "Ceci nous a donné la capacité de lire les plans complets de la création d'un humain" lit-on sur la page d'accueil.
Continuons, l'ADN a été identifié en 1953, et donc, en 2003, le Génome Project a identifié tous les gènes du corps humain. Bon, mais comment passe t-on d'une identification a une utilisation de ces gènes? et éventuellement à une création de tissus?
Cela s'appelle l'épigénétique
« L'épigénétique (du grec ancien ἐπί, épí, « au-dessus de », et de génétique) est la discipline de la biologie qui étudie les mécanismes moléculaires qui modulent l'expression du patrimoine génétique en fonction du contexte. » Wikipédia
« Alors que la génétique correspond à l’étude des gènes, l’épigénétique s’intéresse à une « couche » d’informations complémentaires qui définit comment ces gènes vont être utilisés par une cellule ou… ne pas l’être. »
Donc les gènes interagissent entre eux.
Nous allons également prendre note de la description ci-dessous issue de l'INSERM. En effet, elle apporte davantage d'informations pour bien comprendre le fonctionnement des cellules du corps humain :
« Chacune de nos cellules contient l’ensemble de notre patrimoine génétique : 46 chromosomes hérités de nos parents sur lesquels on compte environ 25 000 gènes. Mais si toutes nos cellules contiennent la même information, elles n’en font visiblement pas toutes le même usage : une cellule de la peau ne ressemble en rien à un neurone, une cellule du foie n’a pas les mêmes fonctions qu’une cellule du cœur. De même, deux jumeaux qui partagent le même génome ne sont jamais parfaitement identiques ! Dans ces exemples et dans bien d’autres, la clé du mystère se nomme "épigénétique".»
Voyons à présent les avancées scientifiques en matière de création et reproduction de cellules.
Avancées scientifiques
Dans un article du Monde parut en septembre 2013, nous apprenons que les scientifiques ont réussi,
« [à partir de] cellules prélevées sur des adultes et reprogrammées pour les rendre pluripotentes, c'est-à-dire capables de recréer tous les types cellulaires nécessaires à l'organisme. Une équipe de chercheurs espagnols conduite par Maria Abad (Centre national de recherche sur le cancer, Madrid) a réussi pour la première fois à fabriquer de telles cellules in vivo, chez des souris.»
Des cellules ont donc non seulement survécu et ont été recréées, mais elles ont aussi été modifiées. Elles étaient spécifiques et ont été retransformées en cellules souches pluripotentes. Cela commence à se rapprocher de notre but de recherches d’aujourd’hui.
Allons outre Atlantique voir un peu où nos amis scientifiques en sont rendu.
Est-ce que tout se joue aux États-Unis?
Dans notre article d'hier, nous parlions de la Singularité et l'engouement croissant qu'elle rencontre de par le monde. C'est un peu, pour certains, "la surpuissance de la technologie sur l'humain" :
Rappel : « La singularité technologique (ou simplement la singularité) est l'hypothèse que l'invention de l'intelligence artificielle déclencherait un emballement de la croissance technologique qui induirait des changements imprévisibles sur la société humaine. Au-delà de ce point, le progrès ne serait plus l’œuvre que d’intelligences artificielles, ou « supraintelligence » qui s’auto-amélioreraient, de nouvelles générations de plus en plus intelligentes apparaissant de plus en plus rapidement, créant une « explosion d'intelligence » créant finalement une puissante superintelligence qui dépasserait qualitativement de loin l'intelligence humaine. » Wikipédia en français
La mission internationale de l'institution est « d'éduquer, inspirer et développer les capacités des leaders en technologies exponentielles pour résoudre les grands challenges de notre planète. » Si tout est basé uniquement sur la technologie il risdque d'y avaoiur un déséquilibre. Continuons.
Souvent la technologie, et encore plus lorsqu'il s'agit de très haute technologie telles que les nanotechnologies, est présentée comme un miracle capable de résoudre nos problèmes de santé par exemple. La Singularity University ne fait pas exception à la règle.
Un réservoir de petits génies
En juillet 2015, un article du Blog de l'Université nous parle de Jack Andraka, 16 ans et inventeur de nanotechnologies capables de détecter un cancer ovarien ou du pancréa. Il est à la une et a écrit un livre sur son expérience.
Et si on ajoutait de l'ADN?
Toujours aux États-Unis, mais en 2012 à présent, un article sur NBC News nous dit que des chercheurs de Harvard ont conçu des nanobots (une autre appellation des nanotechnologies qui met en évidence le mot "robot") capable de cerner et détruire des cellules cancéreuses. Ces nanobots sont créé à partir d'ADN. Wow! Un moment là.
Nous sommes passés à tout autre chose. De nanotechnologies capables de détecter des cellules cancéreuses avec Jack Andraka, nous sommes là, avec des étudiants d'Harvard, rendus dans le corps de la personne avec de minuscules robots mais qui ne sont pas vraiment des robots puisqu'ils sont créés à partir d'ADN. Woh.
Tiens et il est peut-être intéressant de noter que le professeur de ces étudiants de Harvard s'appelle George M. Church et est un des fondateur du Génome Project dont nous venons de parler au début de cet article. Il semble que ce soit un petit univers après tout.
Il n'est pas dit dans cet article de NBS News qu'il s'agit d'ADN humain, mais vu où nous en sommes ça semble tout à fait faisable, vous ne pensez pas?
Nous avons trouvé un troisième article sur IFL Science décrivant cette envie de tuer les cellules cancéreuses avec des nanobots faits à partir d'ADN. Mais la photo est la même et peu choses changent, nous ne pensons pas nécessaire de détailler ici. Ce dernier article date de mars 2015.
Une première conclusion
Revenons sur la définition de ce qu'est un clone avant toute chose:
Suite à ce que nous avons vu, les avancées de la recherche et surtout ses succès, nous pouvons dire que oui il est aujourd'hui possible de cloner des individus. Pourvus que les agences qui le fassent disposent des environnements et matériels nécessaires, oui c'est tout à fait possible.
L'ADN est vivant et l'Intelligence Artificielle évolue
Voilà donc un mariage qui a de l'avenir! C'est en tous cas ce que pense Leonard Adleman qui en 1994 a utilisé de l'ADN pour résoudre un problème avec succès. On appelle cela le DNA computing, ou ordinateur à base d'ADN. La Britannica est un peu plus claire dans sa définition du DNA computing:
« DNA computing, the performing of computations using biological molecules, rather than traditional silicon chips. The idea that individual molecules (or even atoms) could be used for computation dates to 1959, when American physicist Richard Feynman presented his ideas on nanotechnology. However, DNA computing was not physically realized until 1994, when American computer scientist Leonard Adleman showed how molecules could be used to solve a computational problem. »
Sur Wikipédia en français nous trouvons le terme « Ordinateur à ADN » et la description est un peu plus frileuse et réservée que chez nos amis anglo-saxons:
« L'ordinateur à ADN est une des voies non électroniques actuellement explorées [depuis 1994???] pour résoudre des problèmes combinatoires. Il ne prétend pas à la généralité et à la flexibilité d'un ordinateur général [??]. Il s'agit plutôt d'un dispositif spécialisé comme peut l'être un processeur graphique, une carte son ou un convolveur.[C'est cela oui] Son principe, énoncé par Leonard Adleman en 1994, "consiste à coder une instance du problème avec des brins d'ADN et à les manipuler par les outils classiques de la biologie moléculaire pour simuler les opérations qui isoleront la solution du problème, si celle-ci existe." » C'est un peu trop frileux pour être vrai, mais bon, " le public serait choqué" certainement.
En 2007 est sorti un livre qui affiche clairement son titre :Artificial Intelligence and DNA Computing ou Intelligent Computing Everywhere. Il fut publié par Springer-Verlag London et depuis il est disponible en format PDF à environ 30 euros et en format papier à plus de 100 euros. Il s'agit d'un collectif d'auteurs qui abordent l'interface entre Intelligence Artificielle et l'ADN. La table des matières présente très bien l'étendue des recherches, voici un exemple de chapitre :
Dans le reste du descriptif de la Table des Matières, nous voyons clairement le lien entre les sciences cognitives et l'Intelligence Artificielle, le "autonomic computing", les bio informatiques, le DNA computing, les neuro-informatiques, les interfaces cerveau-ordinateur, le "quantum computing", et la cryptographie quantique. Rien que ça!
Et tout cela uniquement en 2007, et dans le domaine public uniquement. Imaginez un peu, dans les laboratoires classés des services militaires et scientifiques, de par le monde, depuis des décennies... et même peut-être avec des technologies extraterrestres... et là c'est énorme!
Une seconde et dernière conclusion
Voilà pour aujourd'hui, donc Oui pour les clones et OUI pour le mariage de l'Intelligence Artificielle et l'ADN, même si nous ne sommes pas d'accord c'est déjà fait alors. Au moins nous savons à présent.
Allez faites de beaux rêves, de toute façon nous sommes là ensemble et nous sommes Divins, alors no souci <3.
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